Dans un monde parfait, Ed serait romancier, et l’infidélité d’Ana, qu’il découvre en recevant une lettre anonyme, lui indiquerait que son couple requiert toute son attention.
Mais Ed est réceptionniste dans une maison d’édition qui refuse de le publier, et, plutôt que de se rapprocher de sa compagne, il s’acharne à retrouver l’auteur du courrier.
S’ensuit une longue série de déconvenues qui amène Ed à cohabiter avec un raton laveur qui n’en est pas un, à sillonner son quartier en tracteur, et à bourrer ses poches d’antisèches, qui sont censées lui rappeler ses priorités.
Au fil de son périple, il croise une femme trop belle pour lui, un Espagnol qui partage la vie de son ami éditeur, un jeune passionné par les allumettes et un barbu tireur d’élite.
Ed sait ce qui l’attend au bout du chemin, mais il ne veut pas affronter cette réalité sans se dire, une dernière fois, qu’il peut tout arranger.

Ed aurait pu faire face à la réalité. Il a préféré remplir ses poches de rappels absurdes. Antisèches, ou comment rester debout grâce à l’ironie, l’obsession, et une foi discrète en l’humanité.