Di a 16 ans et habite la grande maison familiale perdue entre champs et forêts. Elle y vit dans une sorte d’enchantement aux côtés de Makati, sa mère adorée, de Paclay, son papa rêveur, et du beau Mario Morneau, deuxième mari de sa mère. Or, voici que l’arrivée de Peggy Bellatus et de ses effrayantes machines minières qui bouleversent la terre, les désirs et les secrets vient rompre ce fragile et merveilleux équilibre.
Avec cette pièce « pour une femme seule », Michel Ouellette poursuit son exploration des frontières théâtrales : le personnage, composé comme un poème, s’exprime dans une langue bigarrée et joueuse, pleine de trous et de rebonds. Il en résulte un poème scénique tout en spirale, ludique et poignant.