Quand on pense à la mine, l’image qui surgit est celle de l’ouvrier, lampe électrique accrochée au casque, qui connaît des conditions de travail difficiles et dangereuses et qui frôle parfois la mort. Rarement associe-t-on la mine à des ouvriers de surface qui, pourtant, occupent des fonctions indispensables à son fonctionnement.
Mine, travail et société à Kirkland Lake propose une nouvelle réflexion sur le travail et la vie quotidienne dans une ville minière. L’ouvrage, qui porte principalement sur la période faste de l’histoire de Kirkland Lake (1930-1942), dresse le portrait du « mineur de carrière », examine les accidents miniers, s’attarde aux loisirs, aux vacances.
Mais, surtout, il reconnaît pour la première fois l’existence de deux univers miniers bien distincts – mineurs de fond et ouvriers de surface. On y montre que chaque groupe vit des horaires et des conditions de travail fort différents et que même leurs pratiques musicales et de loisirs se distinguent, au point d’entraîner un clivage de la société kirklandaise. Cette scission apparaît avec force lors de la dure grève de ses 4000 mineurs en 1941-1942, qui fait ici l’objet d’une étude fouillée.
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