Avec le texte Kilométrage - qui ouvre le recueil -, Pierre-André Doucet a remporté le prix Antonine- Maillet-Acadie Vie, volet jeunesse Richelieu, en 2009. Le jury a décrit ce texte comme étant «réussi», «fascinant» et «intéressant au niveau de la langue, des graphies».
En effet, le chiac et la formation musicale de l’auteur, lui-même acadien et pianiste, imprègnent le recueil. Son écriture se déploie comme une musique, marquée par un rythme et les accents de ses origines. Elle dépeint des paysages, pour la plupart acadiens, où l’amour, la solitude et l’errance sont en avant-plan. Le regard sur la vie et les relations est lucide, tendre, d’une grande maturité tout en étant frais.
Dans ce premier recueil, Pierre-André Doucet met en scène une galerie de personnages masculins. Leurs voyages et leurs déplacements, ponctués de doux souvenirs et de nouvelles rencontres, sont souvent des pèlerinages vers ce qui a été, ce qui n’est plus, ou ce qui pourrait ne pas être. Certains ne savent plus qui ils sont, d’autres ne savent pas où ils vont ni en quoi ils croient désormais. Mais une chose est certaine : ils marchent mieux quand une main se creuse dans la leur, comme une ancre dans le présent.
DANS LES MÉDIAS
Les textes en chiac se révèlent particulièrement fascinants : une musicalité envoûtante semble, en effet, en émerger. [...] Le tout dégage un intense parfum de modernité - la langue, les thèmes, les images évoquées - mâtiné d’un lyrisme à fleur de peau. Sans aucun doute, l’une des très belles surprises de l’automne.
– Benoit Migneault, fugues
Par le truchement de personnages colorés, souvent masculins, Doucet explore l’amour, le voyage, la vie et la mort : tout cela dans une langue rythmée, voire musicale, attachante, teintée d'humour, lyrique, parfois même timide. Cette langue apparentée au chiac est le reflet d'une jeunesse acadienne marquée par l’ici et l’ailleurs.
– Véronique Sylvain, Liaison
Sorta comme si on était déjà là, un recueil de récits et d’errances de Pierre-André Doucet, publié aux Éditions Prise de parole, que le jury a sélectionné pour son écriture d’une grande maturité, sa couleur très personnelle et son style succinct, moderne et efficace.
– Prix littéraire Émile-Ollivier 2013
A lire absolument. [...] La langue est magnifique ; elle coule [...] se délie, les mots - français, chiac, anglais – s’enroulent comme des perles sur un fil.
– Catherine Parayre, Voix plurielles