Hé! suivi de Icônes de Daniel Dugas est un combat bien mené entre l’état d’un monde à la fois dépourvu de sens et, paradoxalement, débordant de créations destinées à interpeller les sens. Quelle place alors pour l’émerveillement, cette qualité première que l’on trouve chez l’enfant mais qui, à l’âge adulte, est pollué, difficile à trouver, forcé même parfois parmi tant de désabusements ? Heureusement, il y a ces restes d’exclamations, spontanées, imprévisibles, qui prennent l’adulte au dépourvu. Quand, justement, se glissent l’innocente surprise, le bonheur sporadique, le rêve battant, que pointe l’espoir en étincelle.
DANS LES MÉDIAS
Tout le charme du recueil tient dans l’élaboration de cette réflexion existentielle sur un ton ludique, décapant, foisonnant de liberté, en se servant d’un cadre discursif contraignant mais libérateur.
– Gilles Lacombe, Liaison.
Cet homme, grand, élancé, aux yeux incandescents, bouscule les valeurs établies en s’attaquant aux icônes de la société, que ce soit indirectement ou, comme c’est le cas dans Icônes (la seconde partie de Hé !, 2010), directement. Dans tous les cas, sa parole est franche et déterminée.
– David Lonergan, Nuit blanche.
