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L’Obomsawin (3e édition)

Daniel Poliquin

Date : Septembre 2020
Genre : Romans et récits
Collection : Roman
ISBN : 9782897442279
Pages : 196

À Sioux Junction, village du Nord-Ouest de l’Ontario, Thomas Obomsawin, peintre autochtone devenu célèbre jusqu’à Paris, est accusé d’avoir mis le feu à la maison familiale. Le roman s’ouvre alors que débarquent dans le village moribond le juge, le procureur de la Couronne et l’avocat de la défense.

Pendant que le procès, pour le moins inusité, suit son cours, une ribambelle de personnages et de curieux défile, chacun porteur d’un pan d’histoire. Du fil de leurs récits – fantaisistes, improbables ou contradictoires, mais profondément attachants – émerge l’Obom. Et l’Obom, assis sur son banc sur la berge de la Wicked Sarah, attend, patiemment, le verdict ou la fin.

Roman incisif qui mêle comique et pathétique, L’Obomsawin dresse, à travers le portrait de ce village boréal, le microcosme d’un pays et de ses mythes, et pose la question : sait-on jamais où se terre la vérité ?

Cette réédition comporte un appareil critique permettant de situer l’œuvre dans son contexte de création.

Dans les médias

Si toute vérité n’est pas bonne à dire, comme le veut le proverbe, dans L’Obomsawin, toute vérité n’est tout simplement pas décelable.
– Robert Dickson, Francophonies d’Amérique

[L]’ironie que manie Daniel Poliquin est profondément moderne, libre, jouant sur tous les registres, refusant de se restreindre à l’antiphrase (mais ne la dédaignant pas) et explorant joyeusement les limites des conventions narratives.
– Johanne Melançon, Lire Poliquin

L’Obomsawin consolide la présence de Daniel Poliquin au firmament des auteurs franco-ontariens.
– Louis Bélanger, Revue du Nouvel-Ontario

Auteur

Daniel Poliquin

Daniel Poliquin est né à Ottawa le 18 décembre 1953 ; il paraît son âge et s’en fiche pas mal. Ses ouvrages lui ont valu maintes distinctions : docteur honoris causa de l’Université d’Ottawa, chevalier de l’Ordre de la Pléiade, membre de l’Ordre du Canada et chevalier de l’Ordre des arts et lettres de la République française. L’ONF lui a déjà consacré un documentaire, L’écureuil noir de Fadel Saleh, 1999. Ses romans les plus connus sont L’Obomsawin, L’écureuil noir, L’homme de paille et La kermesse, tous primés. Il est également traducteur littéraire, ayant francisé plusieurs romans d’écrivains célèbres, notamment Jack Kerouac, Mordecai Richler et Douglas Glover. Il partage son temps entre Ottawa, dont on dit qu’elle est la capitale de son œuvre, et la Nouvelle-Écosse, dans une maison centenaire, sur une terre fruitière, à deux pas de la mer. Si on vous dit qu’il est heureux, il vous confirmera lui-même que c’est vrai.
(Daniel Poliquin sur lui-même. Tiré de Lire Poliquin)

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