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Lettres à mon ami américain : 1967-2003
Édition annotée et préparée par Benoit Doyon-Gosselin
Gérald Leblanc, Benoit Doyon-Gosselin (Sous la direction de)
Date : Novembre 2018
Genre : Études littéraires
Collection : Agora
ISBN : 9782897441234
Pages : 514
Le présent ouvrage rassemble 161 lettres de Gérald Leblanc envoyées à Joseph Olivier Roy, un enseignant américain de descendance acadienne, entre 1967 et 2003. Centrée à ses débuts sur la passion commune des deux hommes pour la lecture, la correspondance s’élargit avec les années en une chronique politique, culturelle et sociale de l’Acadie; elle témoigne aussi de leurs quêtes personnelles, de leurs états d’âme et de leurs amours.
Les lettres offrent avant tout un accès direct au fond de la pensée du grand autodidacte qu’était Leblanc. Écrites avec beaucoup de liberté, de manière parfois tranchante, on y découvre une volonté de faire éclater les frontières, de s’inscrire dans le monde. Elles permettent de porter un regard neuf sur la trajectoire de l’écrivain dans la sphère littéraire, mais aussi de comprendre l’évolution de ses idées sur le plan social et sa réflexion singulière sur la culture acadienne.
En raison de son volume et de sa durée dans le temps, cette correspondance est la plus importante du fonds d’archives Gérald-Leblanc. Elle fournit d’intéressantes clés pour quiconque veut en apprendre davantage sur l’un des grands écrivains de la modernité acadienne.
Dans les médias
Je souligne favorablement la publication de ce riche document, à la fois chronique historique et sociale d’une époque et aperçu endiablé sur une vie en dents de scie.
Patrick Guay, Nuit blanche
Ce qu’il y a de plus intéressant dans cette correspondance, c’est cette opportunité absolument extraordinaire d’apprendre à connaître Gérald Leblanc avant son arrivée dans sa ville de prédilection : Moncton...
– Sarah Brideau, LQ
C’est un ouvrage fort passionnant, il faut prendre le temps de lire ces lettres […] c’est notre société nord-américaine dans l’ensemble que l’on retrouve dans [l’ouvrage].
– Jean-Paul Moreau, Culture géniale