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Des mines littéraires

L’imaginaire minier dans les littératures de l’Abitibi et du Nord de l’Ontario

Isabelle Kirouac Massicotte

Date : Septembre 2018
Genre : Études littéraires
Collection : Agora
ISBN : 9782897441265
Pages : 271

Des mines littéraires propose, à partir d’une analyse d’œuvres marquantes de Daniel Saint-Germain, Jeanne-Mance Delisle, Jocelyne Saucier, Jean Marc Dalpé, Doric Germain, Hélène Brodeur, Michel Ouellette et d’autres, une lecture comparative de l’imaginaire littéraire minier de l’Abitibi et du Nord de l’Ontario, deux régions fondées sur l’industrie extractive.

Basé sur la notion de chronotope de Bakhtine – les éléments de description spatiaux et temporels des récits –, l’ouvrage est divisé en trois parties. La première se penche sur la typologie de la mine mythique et l’imaginaire des mines industrielles de la littérature européenne ; la deuxième, sur l’esthétique nordique et la notion de frontier, qui structurent la littérature des mines en Amérique du Nord. La dernière partie analyse l’impact du chronotope minier sur les rôles conférés aux personnages fictionnels, à leur fatalité de n’exister que pour servir le mythe de la mine. L’ouvrage s’intéresse également aux particularités différenciant les deux corpus, qu’il s’agisse par exemple de l’importance accordée au militantisme ouvrier ou à la dimension symbolique de la mine.

Avec cette étude, Isabelle Kirouac Massicotte creuse un champ de recherche peu exploré dans les études littéraires au pays.

Dans les médias

Isabelle Kirouac Massicotte fait un magnifique travail de documentation des œuvres littéraires qui ont imaginé le Nord ontarien et l’Abitibi. On se surprend à découvrir au travers de ces fictions des vérités nouvelles sur le territoire que nous habitons.
– Alexis Lapierre, L’Indice bohémien
 

Auteur

Isabelle Kirouac Massicotte

Isabelle Kirouac Massicotte, professeure adjointe au Département de français de l’Université de Toronto, sʼintéresse aux littératures québécoises, franco-canadiennes, acadiennes et autochtones, à lʼétude culturelle des minorités, à lʼimaginaire minier, à la nordicité ainsi quʼaux archives dʼécrivain.e.s. Ses travaux portent plus particulièrement sur le trash littéraire comme esthétique des communautés minoritaires.

Engagée dans la recherche, elle organise plusieurs conférences et colloques, et codirige des ouvrages collectifs dont L’espace-temps dans les littératures périphériques du Canada (Éditions David, 2018). En 2016 et 2017, elle a occupé le poste de lectrice d’échange canadienne à lʼUniversité de Bologne, en Italie, et y a assuré la coordination du Centre interuniversitaire dʼétudes québécoises. Elle a aussi été adjointe à la direction de la revue @nalyses.

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