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Moncton mantra (3e édition)
Gérald Leblanc
Date : Septembre 2012
Genre : Romans et récits
Collection : BCF
ISBN : 9782894232828
Pages : 169
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Réédité dans la Bibliothèque canadienne-française, Moncton mantra rend hommage à toute une génération de créateurs à l’époque de «la renaissance acadienne». Plusieurs des artisans littéraires mis en scène sont parmi les plus connus aujourd’hui. Gérald Leblanc y relate leurs démarches pour faire de Moncton une «capitale littéraire», pour supplanter l’image folklorique longtemps associée à leur culture. Un projet qui réussira malgré l’hostilité d’un milieu qui résiste à l’affirmation d’une nouvelle conscience urbaine et moderne dans l’imaginaire.
Dans Moncton mantra, Gérald Leblanc raconte la venue à l’écriture du personnage écrivain, son double, Alain Gautreau. Entre l’automne 1971 et la parution 10 ans plus tard de son premier livre, Alain Gautreau évolue parmi les personnages de la scène artistique et intellectuelle de Moncton, à l’époque même qui a vu naître la première maison d’édition acadienne et le Parti acadien. Son roman, qu’il commence l’année de son entrée à l’Université de Moncton, devient «une sorte de mantra, une présence constante, un compagnon de route» au fil de ses lectures, ses rencontres, ses expériences avec les drogues, ses entretiens sur la littérature.
Ce roman de la route, comme le qualifie le préfacier Herménégilde Chiasson, rappelle celui de Jack Kerouac, On the Road, «l’un des textes-phares de la littérature américaine». Il trace un parcours tant personnel que collectif de 26 ans qui coïncide avec celui de la littérature acadienne.
Dans les médias
Moncton mantra est un exercice de mémoire, une manière de rendre à la littérature ce qu’elle a donné au poète et romancier : une raison de vivre.
– Réginald Martel, La Presse.
Il n’en fait aucun doute, de par son oeuvre, Gérald Leblanc a contribué à la création de quelque chose de plus grand que lui, un territoire imaginé, mais dont les racines trempent dans l’eau bien réelle de la rivière Petitcodiac, qui baigne la ville de Moncton. Une ville à visiter avec pour seule carte, les livres qu’il laisse et les traces qu’il aura laissées dans les écrits d’autres auteurs.
– Jonathan Roy, Les libraires.
La quête d’identité chez Gérald Leblanc ne se laisse jamais tenter par le retour en arrière : on ne fabrique pas du nouveau avec de l’ancien et ce qui a déjà servi ne peut pas resservir. Dans cette optique, Moncton mantra, comme d’ailleurs l’ensemble de l’oeuvre de Gérald Leblanc, témoigne d’une volonté d’écrire sur la ville pour se tourner vers l’urbanité, cette maîtresse de la modernité.
– Raoul Boudreau et Mylène White, Paysages imaginaires d’Acadie. Un atlas littéraire.