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Août. Un repas à la campagne
Jean Marc Dalpé
Date : Mai 2006
Genre : Théâtre
Collection : Théâtre
ISBN : 9782894231937
Pages : 159
Présentée pendant huit semaines à guichet fermé au Théâtre la Licorne (printemps 2006), la pièce accumule les éloges. Raisons invoquées ? La mise en scène habile de Fernand Rainville, la distribution brillante, flamboyante. Et au cœur de ce succès, l’écriture de Dalpé : «Sur le plan de l’écriture, Août bénéficie d’une construction adroite. Des événements microscopiques (des mèches de fantaisie, la minceur, une invitation, l’érablière, une couleuvre, une nappe) permettent peu à peu au spectateur de concevoir l’ampleur du désastre familial dont, jusqu’au dernier moment, nul ne veut se préoccuper. La musicalité des répliques prolonge la torpeur tant des héros que du public, convainquant presque que la crise est évitable. Mais elle ne l’est pas. Et, justement à cause de ça, elle est plus terrible quand elle éclate. [...] Dénué de complaisance, le regard de Dalpé, appuyé de toute part, [...] appelle à réagir avant qu’il ne soit trop tard.» Hervé Guay, Le Devoir
[...] Une écriture originale, électrique, faite de musique et de punchs. André Ducharme, Désautels, Radio-Canada
Quatre générations d’une même famille se réunissent une fin d’après-midi d’été à la vieille maison de ferme pour fêter les fiançailles de Monique et André qui habitent à la ville. En ce troisième jour de canicule, «la maisonnée a beau se tenir à l’abri sous la véranda et dans la parlotte, le drame couve.» Le Devoir
Dans les médias
Une écriture qui s’attache aux petites choses, où les personnages se révèlent par leurs gestes, fussent-ils banals, plutôt que par leurs discours.
– Marie Labrecque, Le Devoir.
Une des qualités de ce réalisme intimiste et quotidien réside dans la construction des personnages et leur interprétation. Saisis chacun dans des moments de transition, ils évoluent dans une atmosphère qui n’est pas sans rappeler Tchékhov.
– Marion Boudier, Spirale.