Empreinte d’une musicalité et d’un rythme qui s’apparente à celui des vagues qui se succèdent, Écume examine les rapports entre la vie et la mort, dont elle brouille les frontières. Au centre de l’œuvre, Morgane, une mystérieuse femme-poisson, fait la rencontre d’un beau jeune homme à la piscine municipale. Émile est immédiatement séduit et intrigué par Morgane. Ils conçoivent un enfant dès leur troisième rencontre. Morgane le sait aussitôt ; sa mère, enterrée dans le cimetière du village sur le bord de la mer, et pourtant aussi vivante que la mer elle-même, lui souffle des réponses de l’au-delà. Morgane comprend vite qu’elle doit aller la trouver. Émile résiste, mais se résigne à la suivre. Plus qu’un simple rituel, leur visite avec Momo, le croque-mort du village, les amène à se questionner sur leur propre existence.
DANS LES MÉDIAS
Une œuvre forte, aboutie au possible, sans prétention. Un récit très personnel, portant une charge universelle, qui vous berce au rythme des marées, qui vous borde et vous aborde avec grâce par sa poésie romantique et pourtant très urbaine. Un élixir étrange à la temporalité vaporeuse, élastique, dont chaque goutte a été absorbée avec grand bonheur. Probablement l’œuvre d’une vie.
– Mélanie Rivet et Guillaume Moffet, Voir.
Cet idéalisme quelque peu naïf assorti d’un utopisme joyeux est un hymne à une nouvelle forme de transcendance.
– Alvina Ruprecht, Capital Critic’s Circle// Le cercle des critiques de la capitale.
Fable fantastique au propos pourtant fort réaliste, Écume charrie des vagues d’émotions, des peurs qui nous hantent aux attentes et rêves que l’on porte.
– Valérie Lessard, Le Droit.
Ce sincère hommage à la vie prend la forme d’une fable adroitement écrite et stimulante dans laquelle baignent des personnages d’une belle naïveté.
– Prix littéraire Émile-Ollivier 2013