Andrée Lacelle (La Visiteuse), Jean Boisjoli (La mesure du temps) et Michel Ouellette (Trompeuses lumières) sont finalistes aux prix LeDroit.
Les lauréats seront dévoilés dans le cadre du Salon du livre de l’Outaouais, jeudi 1er mars, 17 h, juste avant la cérémonie d’ouverture. Les finalistes seront conviés à participer à des tables rondes pour discuter de leur œuvre et de leur travail le dimanche 4 mars à 15 h 30 (poésie) et à 16 h (fiction).
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À propos de La Visiteuse (poésie)
Deux mains ouvertes, prêtes à l’accueil. La visiteuse, paumes tournées vers le ciel, donne et reçoit dans un même mouvement, en attente d’une rencontre qui est surtout une découverte. Ici s’amorce l’errance, un chemin qui se dessine en silence et qui mène à l’autre, à soi. Entre un temps ouvert et un espace élastique, lieu de passage, la voix poétique espère un possible commencement. À travers les questionnements, une sérénité et une candeur, de celles qui se cueillent dans le regard d’un enfant.
Avec La Visiteuse, Andrée Lacelle poursuit son exploration symbolique de l’altérité, et offre une œuvre de maturité, fidèle à une pratique d’écriture qui s’élabore depuis près de quarante ans.
« Très beau recueil, La visiteuse offre une écriture mûre, maitrisée, centrée sur elle-même, miroir d’une œuvre sculpturale que certains critiques ont comparée à une madone. »
– Eric Jamme, Voix plurielles
À propos de La mesure du temps (roman)
Bernard, un homme du monde dans la soixantaine, retourne à Saint-Boniface pour renouer avec ses origines. Accompagné de Marjolaine – une jeune femme qui a été sa protégée –, il arpente la ville sur les traces des lieux, des êtres et des événements qui ont marqué son enfance singulière.
Au fil des récits qui ponctuent leur parcours, ils croisent notamment la petite rivière Seine, le lac Winnipeg, Gabrielle Roy, Louis Riel, un shérif acadien, la reine Elizabeth II, un jésuite bien particulier, Salinger, Malraux, Dostoïevski… ainsi que des castors. Bernard se laisse progressivement aller à des confidences qui le révèlent, aux yeux de Marjolaine, sous un jour nouveau.
Roman imagé aux accents poétiques, La mesure du temps effectue une plongée saisissante dans la psyché humaine.
« Dans ce roman tout en dialogues, on reconnaît un besoin de l’ancien, car la remémoration constitue le projet même des personnages. »
– David Bélanger, Liaison.
À propos de Trompeuses lumières (roman)
Un homme raconte par bribes une histoire de son enfance, celle d’un villageois mort et enterré qui serait revenu à la vie par une nuit étoilée. L’homme avait été découvert dans le cimetière aux côtés d’une jeune femme ivre morte, Effi.
Celui que l’on a surnommé Lazarus est aphasique et amnésique, sans voix et sans empreintes digitales. Une policière, déterminée à percer son secret, ira à la rencontre des personnes qui auraient entouré cet être mystérieux. En filigrane se dessine le portrait d’un village du nord ontarien aux prises avec le poids du souvenir.
Dans ce roman aux accents métaphysiques, à la frontière de la réalité et de l’onirisme, les villageois sont appelés à se questionner sur l’existence même des choses et des événements.
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