Michèle Vinet (L’enfant-feu) et Jean Boisjoli (La mesure du temps) sont finalistes au Prix littéraire Trillium, la plus haute distinction littéraire de l’Ontario.
Les lauréats seront dévoilés le 20 juin prochain au salon Bram et Bluma Appel de la Bibliothèque de référence de Toronto.
Le Prix littéraire Trillium/Trillium Book Award encourage l’excellence en littérature en investissant dans les auteurs ontariens. Les lauréats touchent 20 000 dollars et leur maison d’édition 2 500 dollars pour promouvoir l’ouvrage primé. Tous les finalistes reçoivent des honoraires de 500 dollars.
Parmi les lauréats des éditions précédentes, on compte des auteurs de renommée internationale tels que Alice Munro, Margaret Atwood, Austin Clarke, Thomas King, Michael Ondaatje, Andrée Lacelle et François Paré.
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À propos de L’enfant-feu
Dans l’Ottawa des années 1950, une enfant s’émerveille au contact des mots. C’est le début d’une passion qui la consumera toute sa vie et qu’elle s’affairera à répandre autour d’elle. De la salle de classe aux ghettos de la Caroline du Sud en passant par l’Europe, l’enfant-feu ira à la rencontre de l’autre, portée par un engagement flamboyant envers la langue française et un besoin viscéral d’agir.
Michèle Vinet livre avec L’enfant-feu un récit romanesque qui convie à l’enchantement.
Le jury du Prix Le Droit souligne que Michèle Vinet a, dans son récit, « su embrasser l’infinie complexité de l’aventure humaine. On pourrait aller jusqu’à dire qu’elle s’est embrasée au contact des mots, qui sont devenus non seulement des partenaires d’écriture, mais des compagnons à vie. »
À propos de La mesure du temps
Bernard, un homme du monde dans la soixantaine, retourne à Saint-Boniface pour renouer avec ses origines. Accompagné de Marjolaine – une jeune femme qui a été sa protégée –, il arpente la ville sur les traces des lieux, des êtres et des événements qui ont marqué son enfance singulière.
Au fil des récits qui ponctuent leur parcours, ils croisent notamment la petite rivière Seine, le lac Winnipeg, Gabrielle Roy, Louis Riel, un shérif acadien, la reine Elizabeth II, un jésuite bien particulier, Salinger, Malraux, Dostoïevski… ainsi que des castors. Bernard se laisse progressivement aller à des confidences qui le révèlent, aux yeux de Marjolaine, sous un jour nouveau.
Roman imagé aux accents poétiques, La mesure du temps effectue une plongée saisissante dans la psyché humaine.
« Dans ce roman tout en dialogues, on reconnaît un besoin de l’ancien, car la remémoration constitue le projet même des personnages. »
– David Bélanger, Liaison, no 173.